En ce mois d’Octobre Rose, nous avons choisi de mettre en lumière nos collaboratrices. Aujourd’hui, Sandy s’est prĂŞtĂ©e au jeu et a rĂ©pondu Ă quelques-unes de nos questions. Il y a plus d’un an, Sandy a rejoint le Groupe Dubreu en tant qu’assistante administrative après-vente. Pour en savoir plus sur ses missions ou son engagement pour Octobre Rose, lisez l’article !Â
Bonjour Sandy ! Peux-tu commencer par te prĂ©senter en quelques mots ?Â
Bonjour ! Je m’appelle Sandy Leman, j’ai 46 ans et j’ai intégré le Groupe Dubreu en février 2022
Peux-tu nous en dire plus sur tes missions du quotidien au sein du groupe ?Â
Oui, je suis assistante administrative après-vente et mes missions sont principalement la gestion des documents administratifs, le suivi des indicateurs qualitĂ© et les relances auprès de nos clients pour le suivi de leurs vĂ©hicules.Â
Qu’est-ce que ça signifie pour toi le mois d’Octobre rose ?
Octobre Rose pour moi, ça reprĂ©sente la mobilisation pour la lutte contre le cancer du sein et surtout une pĂ©riode qui permet de sensibiliser au dĂ©pistage de cette maladie.Â
Que penses-tu de la place des femmes dans le monde du transport ?Â
Aujourd’hui, je pense que les femmes sont sous-reprĂ©sentĂ©es dans le monde du transport et du camion en gĂ©nĂ©ral. Je constate qu’il y a plus de femmes dans des mĂ©tiers administratifs liĂ©s aux transports plutĂ´t que sur les postes plus opĂ©rationnels tels que la mĂ©canique ou mĂŞme la conduite de vĂ©hicule. Peut-ĂŞtre que ces secteurs manquent majoritairement de candidatures fĂ©minines.Â
Selon toi, quels sont les prĂ©jugĂ©s existants sur le monde du « camion » ?Â
Les principaux préjugés sont sûrement que les femmes n’ont pas assez de force physique pour travailler dans des métiers liés au camion et que leur place est plutôt à la maison pour s’occuper du foyer et des enfants. Beaucoup de personnes pensent aussi qu’une femme ne parviendra pas à s’intégrer dans une équipe masculine.
Peux-tu nous en dire plus sur ton expĂ©rience personnelle et ton intĂ©gration au sein du Groupe Dubreu ?Â
Oui bien sĂ»r ! Mon intĂ©gration au sein de l’équipe s’est plutĂ´t bien passĂ©e sinon je pense que je ne serais pas restĂ©e. Alors oui effectivement, quand je suis arrivĂ©e je ne savais pas forcĂ©ment Ă quoi m’attendre. Je ne peux pas le nier, il y avait quand mĂŞme un dĂ©calage par rapport Ă ce que j’avais vĂ©cu professionnellement auparavant puisque je travaillais dans des milieux plus fĂ©minins. Les premiers jours, je me suis posĂ©e quelques questions car c’était pour moi un vĂ©ritable changement d’environnement. Et puis finalement, je pense qu’il Ă©tait important de persĂ©vĂ©rer. Aujourd’hui, tout se passe très bien, je m’entends parfaitement bien avec mes collègues. Effectivement, je pense que c’est plus dĂ©licat pour une femme de s’intĂ©grer dans des Ă©quipes masculines mais c’est totalement possible.Â
Que dirais-tu Ă une fille ou une femme qui voudrait travailler dans le monde du camion ?
Foncez et surtout persĂ©vĂ©rez, tout va bien se passer ! Â
Quelle réaction obtiens-tu quand tu parles de ton métier ?
GĂ©nĂ©ralement, quand je parle de mon mĂ©tier, les personnes sont d’abord surprises et se demandent comment se passe mon quotidien. On me demande souvent : qu’est-ce que tu fais au sein de l’entreprise ? Tu conduis des camions ? Et comment ça se passe avec tes collègues ?  Je leurs explique mes missions et je leurs dis que mĂŞme si je travaille principalement avec des hommes, ça se passe très bien.Â
Qu’est-ce qui te plaĂ®t le plus dans ton travail ?Â
J’aime la simplicité dans laquelle je travaille. Par exemple, je n’ai pas de code vestimentaire féminin imposé. J’ai donc laissé au placard et sans regret les talons et le tailleur qui, dans tous les cas ne seraient pas adaptés à mon quotidien. J’aime aussi la bienveillance qu’ont mes collègues à mon égard, ainsi que nos clients qui sont souvent surpris de voir une femme dans les parages. Voilà comment je décrirais mon quotidien ici.
Comment les entreprises peuvent-elles encourager davantage la diversitĂ© et l’inclusion des femmes ? Â
Je pense que pour encourager l’inclusion des femmes, cela doit se faire tĂ´t c’est-Ă -dire directement dans les Ă©coles car s’il n’y a pas d’étudiantes, il n’y aura pas de salariĂ©es par la suite. Et ensuite, en entreprise par le biais de formations auprès des recruteurs RH qui sont peut-ĂŞtre habituĂ©s Ă recruter plus d’hommes que de femmes dans nos secteurs. Les entreprises pourraient Ă©galement rĂ©flĂ©chir au bon ratio sur les horaires de travail afin de faciliter les tâches au quotidien des femmes qui doivent gĂ©nĂ©ralement rĂ©gler les problèmes d’intendance familiale, enfant et foyer…
Â
Merci Sandy de nous avoir partagĂ© ton expĂ©rience !Â
Les commentaires sont fermés